Maladies auto-immunes :
En cas de maladie auto-immune comme la sclérose en plaques ou le lupus, on recommande d'éviter de prendre de la griffe de chat afin d'éviter de stimuler le système immunitaire qui, dans ces maladies, s'en prend à l'organisme qu'il est censé protéger. Enfants. Traditionnellement, les herboristes déconseillent l'usage de la griffe de chat chez les enfants de moins de 3 ans.
Allaitement :
Bien que la griffe de chat ait été traditionnellement donnée aux femmes qui venaient d'accoucher afin de les aider à refaire leurs forces, en l’absence de données toxicologiques complètes, on recommande aux femmes qui allaitent d'éviter d'en consommer.
Tension artérielle :
Des auteurs mettent en garde contre les soi-disant propriétés hypotensives (réduction de la tension) de la griffe de chat. Les seules études démontrant une activité hypotensive ont été menées avec une préparation à base d'une autre plante que la griffe de chat (une espèce asiatique, Uncaria rhynchophylla, appartenant au même genre botanique). Il semble toutefois que les substances auxquelles cet effet hypotenseur serait attribuable ne se retrouvent qu'en quantité négligeable dans la griffe de chat, ce qui expliquerait que les herboristes traditionnels n'ont jamais mentionné cette indication pour cette plante.
Grossesse :
Traditionnellement, les herboristes recommandent aux femmes enceintes d'éviter la griffe de chat puisqu'elle a été employée comme contraceptif et abortif.
Greffes d'organes ou de peau :
La griffe de chat pourrait contrer l'effet des médicaments prescrits aux patients dans le but d'inhiber les réactions immunitaires qui risqueraient de provoquer un phénomène de rejet. |